Les acteurs francophones de la santé mondiale ont moins accès à l’information. Pourquoi ? Car les acteurs anglo-saxons prédominent dans la lutte contre les pandémies. Pour L’Initiative, appuyer les acteurs francophones est crucial pour lutter efficacement contre les pandémies.
Soutenir l’influence des acteurs francophones qui luttent contre les pandémies est fondamental pour les aider à promouvoir leurs modèles et leurs projets sur l’échiquier mondial. Pour cela, il est primordial de leur faciliter l’accès aux informations et aux ressources relatives aux thématiques de santé. Ce faisant, L’Initiative participe à rééquilibrer les priorités stratégiques du Fonds mondial en renforçant les capacités des acteurs francophones, en portant l’attention sur les pays d’Afrique.
Grâce à son expérience et aux appuis dont elle bénéficie, la société civile monte en compétences et gagne en légitimité. De plus en plus formée, elle s’organise à l’échelle régionale. Dans ce contexte, la proximité linguistique favorise les actions concertées, la mise en place de synergies et une circulation plus rapide de l’information. C’est pourquoi pour L’Initiative, avec une majorité de pays francophones parmi 40 pays d’intervention, il est crucial de tirer profit de ce facteur linguistique. Celui-ci permet en effet de favoriser la diffusion des connaissances, de mettre en œuvre des synergies, puis d’encourager la construction d’une réponse régionale et de contribuer ainsi au rattrapage du retard de l’Afrique francophone en matière de lutte contre les pandémies.
Cette volonté de soutenir la structuration de l’information et de l’implication des acteurs francophones passe aussi par un rôle d’influence auprès du Fonds mondial. L’Initiative apporte ainsi un appui précieux au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en matière de pilotage du Fonds mondial : grâce aux remontées de terrain de ses partenaires, de ses expert·es et de ses bénéficiaires, L’Initiative nourrit les positions stratégiques portées par la France au Conseil d’administration du Fonds mondial.
Dans la lutte contre les pandémies, les stratégies et pratiques des acteurs de terrain s’avèrent souvent plus pertinentes et adaptées au contexte en matière de dépistage comme de prise en charge des populations les plus vulnérables. C’est pourquoi L’Initiative travaille à consolider les organisations de la société civile et communautaires.
Les organisations soutenues par L’Initiative ont souvent pour objectif de renforcer les capacités de la société civile et la diffusion d’informations. Cela passer par exemple par la formation des acteurs communautaires à la rédaction de publications scientifiques. Le but ? Mettre en place une culture de la capitalisation, partager les connaissances acquises et essaimer les bonnes pratiques développées par les communautés. C’est ce que met en place par exemple l’association REVS+ avec le projet Riposte au Burkina Faso, qu’elle déploie dans trois autres pays avec ses homologues, au Burundi avec l’ANSS, au Mali avec ARCAD Santé + et à Maurice avec l’ONG PILS.
des porteurs de projets financés par L’Initiative depuis 2011 sont des acteurs de la société civile
En finançant leurs projets, en mobilisant leurs expertises, en les connectant, L’Initiative crée un lien entre la France et une grande partie des acteurs français et francophones impliqués dans la santé mondiale. Elle est une occasion indirecte de créer, de fédérer, de fidéliser un réseau francophone sur les questions de santé mondiale, bien au-delà des enjeux multilatéraux du Fonds mondial.
